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Le minimalisme à son meilleur , c'est ce que le plasticien Dré Devens (1946) a réalisé avec ses dessins au crayon.
Ce dessin unique, géométrique et abstrait de sa main a été réalisé en 1990 et s'intitule '90-F-IV'. Il faut presque faire face à l'ouvrage pour repérer les quelques lignes jaune-vert. Entre la paire de lignes colorées, l'artiste a poinçonné une ligne verticale "blanche" (presque invisible) dans le papier.
L'oeuvre est signée au crayon dans le coin inférieur gauche et réalisée sur papier fort. Il est encadré dans un cadre interchangeable BARTH en aluminium blanc avec verre antireflet. Peut être fixé au mur !
Au dos de la feuille, l'artiste a signé à nouveau son œuvre et lui a donné un titre. Voir dernière photo.
Remarque : Les photos ont été prises avec un éclairage différent pour améliorer le contraste et la visibilité des lignes sur la photo...
Les photos font partie de la description.
A propos de l'artiste :
André Jules Marie Johan (Dré) Devens est né à Heerlen en 1946. Il est devenu orfèvre, sculpteur et artiste monumental. Il a vécu et travaillé à Maastricht pendant presque toute sa carrière.
De 1962 à 1968, il suit une formation artistique pour orfèvres à l'Académie municipale des arts appliqués de Maastricht. Il étudie ensuite quelques années à Amersfoort à l'Académie des Arts Visuels, suivi d'une année au TNO (Plastic Workshop) à Delft. En 1979 et 1984-1985, Devens était étudiant à l'Académie Jan van Eyck de Maastricht.
Dré Devens a une œuvre impressionnante à son actif, ses œuvres ont été exposées dans d'innombrables endroits aux Pays-Bas et à l'étranger, en solo ou en groupe. Pour plus d'informations, voir le lien Web ci-dessous.
Tuur Devens, le frère cadet de Dré, à propos du travail de son frère aîné :
"Un tiret est un tiret. Ou est-ce ? Dois-je lui donner un sens ou non ? Représente-t-il quelque chose ? Une division entre deux plans ?, un horizon ?, une route ? Le tiret fait-il référence à quelque chose, ou est-ce juste un tiret sans plus tarder ? Est-ce qu'il ne fait référence qu'à lui-même ? Est-ce que mon frère joue avec ce fait ? Est-ce que seule la forme compte ? Et ne faut-il pas chercher le contenu derrière ?
Pour moi, une ligne droite chez Dré reste une ligne droite. Ses œuvres sont des compositions de lignes, en couleurs, de différentes tailles et épaisseurs. Indiquer.
Une bande verdâtre, sans point de départ, sans point d'arrivée. Elle touche la liste au bas de la feuille, suggérant qu'elle peut continuer indéfiniment. Une rayure, suspendue dans un espace vide, flottant sur une surface. La bande jaunâtre passe au-dessus de la bande verte. Il commence quelque part sur la gauche et monte en diagonale. Cette ligne n'a pas non plus de vrai début, pas de vraie fin.
Les lignes indiquent souvent une limite, délimitent un plan. Ce n'est pas le cas avec Dre. Ses lignes dégagent une imperfection, parfois presque invisible, parfois claire.
J'associe parfois les compositions en 2D de Dré au « merzen » de Kurt Schwitters d'il y a un siècle. Schwitters réalise des collages à partir de mots découpés (comme 'merz' de 'Commerzbank'), de textes, de matériaux, afin de libérer l'art, dans la lignée des dadaïstes, des matériaux et techniques traditionnels. Dré ne découpe pas des lettres ou des mots, mais des rayures, pour ainsi dire, et en fait des collages, une série qui n'en finira jamais. Il arrange et arrange, encore et encore, pour libérer les rayures, traditionnels poseurs de frontières, de leur prédisposition et leur donner de l'espace, un espace infini. Les traits de crayon de Dré se répètent dans d'innombrables variations avec des différences mineures, telles que les compositions musicales répétitives et minimales de Steve Reich, Philip Glass, Simeon ten Holt et tous les autres. (...) Vous absorbez une œuvre d'art de Dré, dans le retard, dans l'immobilité. Un calme se dégage des oeuvres de Dré. Je ressens le silence comme un plaisir. Encore et encore.
Dré utilise un vert clair très spécial. Il en colore ses lignes, mais donne aussi cette couleur à des œuvres spatiales ou à des ready-made. (...) Je plaide, analogue au bleu spécial d'Yves Klein, le Kleinblauw, pour l'introduction du terme Devensgroen.
Une rayure, une ligne, une couleur, aussi fine soit-elle sur une surface, sur un objet, dans un espace, opère une métamorphose. Dans sa série, Dré bouge très peu et encore et encore avec des lignes. Il ne brusque ni la surface ni l'espace, il tape doucement sur la rayure souvent fine, effectue un déplacement presque invisible. Et pourtant vous obtenez un changement, non seulement dans l'espace, sur le plan, sur l'objet, mais aussi et surtout dans la perception. Tu regardes un instant, puis plus précisément, plus précisément, différemment, tu te poses des questions sur la forme. Cette ligne transcende-t-elle la réalité de l'avion ? Est-ce la réalité parfaite ? Ce petit ajout d'une touche de peinture dans un sous-sol améliore-t-il l'espace ? Je me répète : les rayures de Dré ne ferment pas un espace, mais ouvrent un espace, élargissent l'espace."
Source et plus d'informations : www.dredevens.nl