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Sérigraphie de Jos Verwiel, édition 22 sur 150 de 2003, intitulée Trapezi I.
Ses créations sont simples, mais le traitement est complexe. Les techniques de collage conduisent à une structure en couches dans laquelle, tel un archéologue, il enfouit ses formes et les réabsorbe dans la peinture de la toile, comme s'il s'agissait de traces de notre culture contemporaine.
Le contraste entre la composition monumentale aux surfaces mathématiques et les détails amorphes erratiques aux couleurs vives semblables à des glaçures rend cette œuvre unique. Dans ces icônes contemporaines, Verwiel jongle avec les limites de la surface plane. Parfois, il montre la suggestion de l'espace, à travers des figures physiques dans une perspective particulière, compressées ou étendues sur ses grandes toiles.